Hier, à l’occasion d’une invitation de dernière minute, j’ai assisté à une conférence sur le nucléaire. Je n’avais pas d’affinité particulière avec ce sujet mais les récents évènements du Japon avec l’explosion de la centrale de Fukushima, m’ont interpelé. Comment un pays aussi développé et moderne que le Japon pouvait-il avoir sous-évalué les risques auxquels cette centrale était exposée ? La question située au cœur de cette conférence portait sur les risques en France. J’y ai appris de nombreuses choses intéressantes, nouvelles pour moi car je ne les avais jamais vues dans les médias.
Réduire notre consommation de nucléaire
Entre la menace permanente de Tchernobyl, les 271 000 tonnes de déchets disséminés à travers le pays et les 1100 incidents nucléaires annuels auxquels les centrales françaises sont confrontées, l’ambiance était lourde, tout comme le sujet.
A la fin de l’exposé, les questions ont fusé. Des propos, des inquiétudes sur la façon de réduire le recours de la France au nucléaire animaient l’assemblée. Les quelques chiffres annoncés par le conférencier donnaient tout lieu d’évaluer la taille du défi : 75% de l’électricité produite en France est d’origine nucléaire, 100% du combustible est importé. Mais, si le nucléaire ne représente que 17% de l’énergie totale consommée, Le chauffage des logements, quant à lui, représente en France, 25% des dépenses énergétiques, toutes sources confondues. Il y a peut-être là une réduction simultanée envisageable.
Réduire notre consommation énergétique
Une personne de l’auditoire a eu une réflexion très positive, en évoquant les possibilités, existantes ou à portée de main, de consommer moins d’énergie, de consommer des énergies plus propres et sans nuire aux bases de notre confort à tous. Il se trouvait que le conférencier avait fait construire très récemment une maison BBC-bioclimatique dans la région. Il a pu ainsi partager son expérience du sujet : Son confort était bien meilleur qu’avant (logement standard de 2000), été comme hiver et sa facture de chauffage (au bois), de 50 euros par an pour 110 m2 !
En effet, c’est une réalité et notre avenir qui se dessine. La construction de bâtiments à basse consommation, dit BBC, s’imposera dès le 1er janvier 2013 pour les habitations neuves. Ces bâtiments BBC ne consomment que le quart (50Kwh/m2/an) des bâtiments existants aujourd’hui (moyenne à 210 Kwh/m2/an), pour les besoins de chauffage et de production d’eau chaude.
Le label BBC, une question de bon sens
Pour parvenir à ce faible niveau de consommation d’énergie, la conception BBC s’appuie sur le bon sens, une isolation performante, la ventilation des locaux, la gratuité de l’énergie du soleil, l’inertie thermique, la sobriété et l’efficacité des équipements d’aujourd’hui (poêle à bois, à granulé, géothermie, chauffe eau solaire ou thermodynamique,…).
Ce genre d’immobiliers est devenu un « must » de nos jours, et c‘est tout à notre avantage.