Le syndic coopératif, de quoi s’agit-il ?

Le syndic coopératif, de quoi s'agit-il ?

La bonne gestion d’une copropriété doit passer par un syndic professionnel. Ce dernier assure plusieurs missions : gérer l’administration quotidienne, assurer la bonne tenue des finances, mettre en œuvre les décisions des copropriétés, veiller au respect du règlement de copropriété. Considéré comme un tiers extérieur, ce syndic est généralement déconnecté des réalités quotidiennes d’un immeuble. Dans cette optique, le syndic coopératif se présente comme un mode de gestion de copropriété intéressant.

Le syndic coopératif, un modèle intéressant

Aussi appelé collaboratif ou participatif, le syndic coopératif est encore peu connu. Ce mode de gestion collégial est cependant une forme de syndic qui n’est pas nouvelle. Se révélant très vertueux, il assure un double rôle : celui du conseil syndical et celui du syndic. C’est une excellente alternative pour éviter qu’une seule personne s’occupe de la gestion de la copropriété. Sans être rémunéré, il travaille comme bénévole.

C’est en 1965 que le syndic collaboratif a été évoqué pour la première fois. D’après l’article 14, le syndic peut avoir une forme coopérative. L’article 17-1 stipule qu’un conseil syndical doit être constitué et élu parmi les membres du syndic. Il va être nommé président du conseil syndical. Un vice-président peut aussi le suppléer si nécessaire. Pour passer au syndic coopératif, certaines procédures doivent être respectées :

  • inscrire le changement à l’ordre du jour de l’assemblée générale ;
  • faire un vote avant l’adoption du mode de gestion coopératif ;
  • élire les membres du conseil syndical ;
  • désigner un président du conseil syndical ;
  • élire un vice-président.

Le fonctionnement d’un syndic coopératif

Le syndic participatif fonctionne comme le syndic bénévole. En plus de porter le titre du président-syndic, le président du conseil syndical tient le rôle du syndic. Les autres membres du conseil syndical se chargent des tâches bien définies dans la copropriété tout en assistant le président. Comme les tâches sont correctement réparties, il y a différents pôles : travaux, formalités administratives, finance et comptabilité, communication. Établir un contrat de syndic n’est pas indispensable. Le syndic coopératif accomplit les mêmes missions qu’un syndic bénévole et professionnel :

  • suivre et traiter les demandes des copropriétaires ;
  • tenir l’assemblée générale ;
  • envoyer la convocation et le procès-verbal ;
  • collecter les charges de copropriété ;
  • gérer les impayés ;
  • se charger des contrats avec les prestataires ;
  • accueillir les artisans ;
  • s’assurer du respect du règlement intérieur sur les parties communes et la copropriété.

Pour plusieurs raisons, le responsable du syndic coopératif pourrait perdre son statut de copropriétaire. Dans ce cas, il ne doit plus garder son titre de président et il doit y renoncer dans un délai de 3 mois.

Quel est l’intérêt de choisir le syndic coopératif ?

Le syndic coopératif est extrêmement avantageux au niveau du budget. Solution économique, il ne prévoit pas d’honoraires. Ce modèle permet de confier la gestion de la copropriété aux copropriétaires qui sont les principaux intéressés. N’étant pas complètement impliquée au quotidien des résidents, une tierce personne ne peut pas comprendre les besoins et les difficultés dans un immeuble. Avec le syndicat coopératif, la prise de décision se fait directement au sein de la copropriété. Une personne externe n’a pas besoin d’intervenir.

La transparence est aussi un grand avantage du syndic coopératif. Tous les copropriétaires sont au courant de la vie de l’immeuble. Ils peuvent discuter directement avec le conseil syndical.

Laisser un commentaire